Le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, a réaffirmé son engagement à poursuivre les efforts de désengorgement des prisons en République démocratique du Congo (RDC). Cette initiative vise à améliorer les conditions de détention dans le pays et s’inscrit dans le cadre des priorités du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa.
Ce dimanche 13 octobre, sur son compte X (anciennement Twitter), le ministre a souligné que ces actions sont menées de manière légale et encadrée.
« Les libérations conditionnelles, mises en œuvre sur instructions du Magistrat Suprême, respectent les exigences légales en vigueur », a précisé le ministre.
Il a également expliqué que ces libérations reposent sur les recommandations de commissions mixtes composées de magistrats et de personnel pénitentiaire.
Les commissions jouent un rôle essentiel en identifiant les détenus susceptibles de bénéficier d’une libération anticipée, conformément aux nouvelles dispositions légales encadrant le système pénitentiaire.
« Les listes de prisonniers proposés pour la libération conditionnelle sont soumises au ministère de la Justice par ces commissions », a expliqué Constant Mutamba.
Le ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à poursuivre cette politique d’humanisation des conditions de détention.
« Rien ne freinera notre détermination à améliorer les conditions de vie dans les prisons et à garantir la légalité des procédures d’emprisonnement. Le bien-être de la population reste une priorité », a-t-il déclaré.
Cette initiative intervient alors que Firmin Mvonde, haut responsable de la justice, a récemment demandé aux procureurs généraux près les Cours d’Appel d’intensifier les efforts pour retrouver les détenus évadés de la prison de Makala. Ces évadés seraient en partie responsables de l’augmentation de la criminalité dans la capitale.
Depuis la prise de fonctions de Constant Mutamba à la tête du ministère de la Justice, plus de mille détenus ont été libérés à travers le pays, témoignant de l’engagement du gouvernement à mener cette réforme à bien.
Gilbert kabongo