Baisse du carburant à Kinshasa : Qu’en est il du prix du transport en commun ?
La récente décision du gouvernement congolais de fixer le prix du litre de carburant à 2990 FC, soit une baisse par rapport aux 3500 FC pratiqués auparavant, a commencé à se faire sentir à Kinshasa depuis le 4 octobre. Les stations-service ont bien ajusté leurs prix, mais cette mesure n’a pas encore entraîné une baisse significative des tarifs de transport en commun.
Si les panneaux d’affichage des stations-service indiquent désormais le nouveau prix, et que les pompes délivrent le carburant au tarif fixé, certains vendeurs informels, souvent appelés « Khadafi », continuent de vendre le litre à l’ancien prix, tout en utilisant des mesures inférieures au litre. « Ils nous escroquent doublement », dénonce un motocycliste.
De leur côté, les conducteurs de taxis et de bus restent pour l’instant réticents à ajuster leurs tarifs à la baisse. Un chauffeur de bus 207 explique que la baisse des coûts du carburant ne se traduira pas automatiquement par une baisse des prix du transport, en raison notamment de l’incertitude économique et de la nécessité de se concerter avec les patrons.
Pour tenter de résoudre cette situation, le ministère provincial des Transports a prévu de réunir les associations de conducteurs de taxis cette semaine afin de discuter d’une éventuelle harmonisation des tarifs.