Kinshasa, L’affaire Jacky Ndala connaît un nouveau rebondissement. Jacky Ndala, ancien président de la jeunesse du parti Ensemble pour la République, fait face à de nouvelles accusations et est désormais convoqué devant le tribunal de Paix de Kinshasa/Kinkole. Cet activiste de l’opposition est appelé à comparaître le mardi 5 novembre pour répondre d’accusations de « propagation de faux bruits » liées à des affirmations explosives qu’il avait faites en 2022.
Dans une vidéo largement partagée sur Internet, Jacky Ndala avait révélé avoir été victime d’abus lors de sa détention dans les locaux de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), un témoignage qui avait soulevé une vive émotion et un débat national.
Cependant, des sources officielles remettent en cause l’authenticité de ses déclarations, affirmant qu’elles seraient sans fondement.
Face à ces allégations, une citation directe a été envoyée à Ndala, l’enjoignant de s’expliquer devant la justice. L’État, quant à lui, demande que des sanctions exemplaires soient appliquées à l’encontre de l’accusé, y compris une amende de 1 000 USD en guise de dommages-intérêts.
Les interrogations demeurent : Jacky Ndala sera-t-il en mesure de fournir des éléments de preuve pour étayer ses allégations ?
Ce procès sera sans doute suivi de près par l’opinion publique, dans un contexte politique où la question des droits de l’opposition et de la transparence des institutions reste très sensible.