À Kinshasa, République Démocratique du Congo, l’ONG Journaliste en Danger (JED) a organisé un atelier qui a conclu sur un appel à la dépénalisation des délits de presse et à l’adoption d’une législation garantissant le droit des citoyens à l’information.
L’événement, centré sur la lutte contre l’impunité, a réuni plusieurs figures publiques, notamment le Ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, et le président du Conseil d’administration de l’Agence Congolaise de Presse (ACP), Kalonga Ali.
Selon un rapport présenté par Tshivis Tshivwadi, Coordonnateur national de JED, la RDC se distingue parmi les pays sans cadre légal permettant aux citoyens un accès transparent aux informations détenues par les administrations publiques.
Le rapport souligne la nécessité d’établir un tel droit pour renforcer la démocratie et la transparence.
JED a par ailleurs insisté sur l’importance de dépénaliser les délits de presse. L’organisation rappelle que de nombreux journalistes congolais continuent d’être poursuivis en justice, avec des peines de prison pour des délits d’opinion, limitant ainsi leur capacité à exercer librement leur métier.
« Ces restrictions freinent considérablement la qualité et l’indépendance du travail journalistique en RDC », a conclu Tshivis Tshivwadi
Réitérant les recommandations contenues dans le rapport de JED.