Likasi : la prison de Buluo en pleine transformation pour des conditions de détention améliorées
La prison de haute sécurité de Buluo, à Likasi, est en pleine rénovation grâce au financement du gouvernement provincial du Haut-Katanga. Les travaux, incluant la réfection des toitures, l’amélioration des installations électriques et la remise en état des bâtiments, visent à renforcer la sécurité et à améliorer les conditions de détention. Malgré plusieurs tentatives de réhabilitation abandonnées par le passé, cette initiative espère offrir un cadre plus digne aux 500 détenus, parmi lesquels figurent des criminels dangereux.
À Likasi, dans la commune de Shituru, la prison de haute sécurité de Buluo fait actuellement l’objet d’importants travaux de réhabilitation, financés par le gouvernement provincial du Haut-Katanga. Ce projet vise à moderniser l’infrastructure carcérale afin d’améliorer la sécurité et les conditions de détention.
Le samedi 8 février, le maire de Likasi s’est rendu sur place pour évaluer l’avancement des travaux, dont la première phase a consisté à restaurer la toiture de plusieurs cellules, gravement endommagée lors des fortes pluies du 6 janvier dernier.
Selon le chef de la division provinciale des infrastructures et de l’aménagement du territoire, les réparations progressent de manière satisfaisante :
« Nous avons déjà terminé la réfection du toit de la première aile. Après validation de notre rapport par les autorités, nous entamerons dès la semaine prochaine les travaux sur l’autre aile. Une fois cette étape achevée, nous nous concentrerons sur la réhabilitation des bureaux administratifs pour assurer une rénovation complète de l’établissement. »
En plus du remplacement des toitures, le chantier inclut la modernisation du réseau électrique et la remise en état des murs, notamment avec un rafraîchissement de la peinture. L’objectif principal de ces travaux est d’offrir des conditions de détention plus dignes tout en consolidant les dispositifs de sécurité de la prison.
La prison de Buluo abrite plusieurs pavillons dont certains ont déjà fait l’objet de tentatives de rénovation dans le passé, mais ces projets ont été systématiquement abandonnés avant leur achèvement.
À ce jour, l’établissement compte plus de 500 détenus provenant de différentes régions du pays, y compris des individus considérés comme particulièrement dangereux.
