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FUITE MASSIVE DE DONNÉES : L’ARPTC ALERTE LA POPULATION CONGOLAISE

Dans un communiqué rendu public ce vendredi 11 juillet 2025, l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC) a alerté les citoyens congolais sur une fuite massive de données personnelles touchant des milliards d’internautes dans le monde.Ce document officiel, signé par le président de l’ARPTC, Christian Katende, évoque une cybermenace d’une ampleur inédite.

« Plus de 16 milliards d’identifiants et de mots de passe sont actuellement en circulation sur des forums clandestins », peut-on lire dans le communiqué référencé N° ARPTC/CLG/.005/2025.

L’origine de cette alerte fait suite aux révélations du média spécialisé Cybernews, confirmées par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) en France, le 20 juin dernier. Face à cette situation critique, l’ARPTC en appelle à la vigilance de tous : « Il est fortement recommandé à tous les usagers particuliers comme professionnels de prendre immédiatement les mesures suivantes », précise le communiqué.

Parmi ces recommandations :

  • Modifier tous leurs mots de passe, surtout ceux liés aux comptes sensibles (messagerie, banques, réseaux sociaux) ;
  • Éviter la réutilisation d’un même mot de passe sur plusieurs plateformes ;Créer des mots de passe complexes incluant lettres, chiffres et caractères spéciaux ;
  • Activer l’authentification à deux facteurs (2FA) ;
  • Et utiliser un gestionnaire de mots de passe fiable.

« La cybersécurité est l’affaire de tous », martèle l’ARPTC, soulignant que l’adoption de bons réflexes numériques est désormais un impératif collectif. Dans un pays de plus en plus connecté, la protection des données personnelles devient une priorité nationale.

L’institution invite les citoyens à consulter son portail officiel pour obtenir davantage d’informations ou en cas de besoin d’assistance.

La menace est réelle, conclut le communiqué : « En adoptant les bons réflexes numériques, nous contribuons collectivement à renforcer la résilience de notre écosystème digital ».

Richard pasuanzambi

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