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RDC : 2 morts et plusieurs blessés après des affrontements entre policiers et habitants à Boma

Affrontements meurtriers à Boma (Kongo-Central) le 28 août : deux morts, plusieurs blessés et des dégâts matériels après des heurts entre policiers et habitants. Le gouverneur annonce des mesures d’urgence pour rétablir l’ordre.

La ville de Boma, située dans la province du Kongo-Central, a connu une matinée agitée le jeudi 28 août. De violents affrontements ont opposé des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) aux habitants du quartier Kilomètre 8, dans la périphérie de la cité portuaire. Le bilan provisoire fait état d’au moins deux personnes tuées, plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels.

Tout a commencé lorsqu’un groupe de manifestants a tenté de se rendre à la mairie pour y déposer le corps d’un habitant, victime d’un meurtre commis la veille par des hommes armés non identifiés. Leur démarche visait à interpeller les autorités locales sur l’insécurité persistante dans la région. Mais la police, craignant une escalade, est intervenue pour bloquer la marche. La situation a rapidement dégénéré en affrontements violents.

Face à la gravité des faits et à la tension croissante dans la ville, le gouverneur du Kongo-Central, Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo, a convoqué un Conseil de sécurité d’urgence à Matadi. Plusieurs décisions fortes ont été annoncées à l’issue de cette réunion. Le commissaire urbain de Boma, ainsi que toute son équipe, ont été rappelés à Matadi. Le colonel Tsasa a été désigné pour assurer provisoirement le commandement des forces de l’ordre dans la ville.

Ces mesures visent non seulement à rétablir le calme, mais aussi à restaurer la confiance entre la population et les autorités de sécurité, un climat devenu fragile après ces événements tragiques.

La population de Boma, déjà confrontée à de nombreux défis socio-économiques, appelle de son côté à une réponse durable face à l’insécurité qui mine certains quartiers.


Selon vous, ces décisions prises par les autorités provinciales suffiront-elles à ramener la paix et à prévenir de nouvelles violences dans la ville ?

À suivre…

Proposé par Henry Fiti Mbenza

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