Kinshasa – Devant la multiplication des attaques meurtrières attribuées aux ADF dans l’Est du pays, l’Assemblée nationale a choisi d’agir. Son président, Vital Kamerhe, a annoncé le 16 septembre 2025 l’envoi d’une délégation parlementaire dans les territoires de Beni et de Lubero. L’ordre de mission a été signé le jour même.
Composée de sept députés nationaux, la délégation séjournera sur place du 17 septembre au 1er octobre. Pendant deux semaines, les élus auront pour tâche de manifester la solidarité du Parlement envers les familles touchées, mais aussi d’écouter leurs doléances. Ils devront également analyser, directement sur le terrain, la situation sécuritaire et humanitaire qui découle des récents massacres perpétrés à Ntoyo (Lubero) et à Mbau (Beni).
Les députés concernés sont : Thaddée Katembo Kambere, Sosthène Maombi Katongo, Jeannine Kavira Katasohire, Alexandre Kambale Muhasa, Bosco Kombi Pendani, Arsène Mwaka Bwenge et Joseph Mbusa Machozi.
Selon la présidence de l’Assemblée nationale, cette mission vise avant tout à apporter un appui moral aux victimes, mais aussi à établir un constat précis de la réalité vécue par les populations locales.
Dans le Nord-Kivu, les attentes sont nombreuses. Entre l’espoir d’une justice réelle, le besoin de sécurité renforcée et la demande pressante d’un soutien humanitaire, les habitants de la région placent beaucoup d’espoir dans cette visite.
Mais une question se pose : cette mission parlementaire pourra-t-elle vraiment changer la donne pour des communautés éprouvées depuis des années par les violences ?
À suivre…
