Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général-major Kakule Somo Évariste, a ordonné la suspension de l’exploitation du bois et du charbon dans la zone rurale de Mayangose, près de Beni et du Parc national des Virunga (PNVi). Cette mesure vise à apaiser les tensions survenues entre les éco-gardes de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et les agriculteurs.
Selon le Mwami Atsu Taibo Alphonse, chef des villages Bapakombe-Bakondo, qui s’est exprimé mardi 30 septembre devant la presse, cette décision a un caractère provisoire :
« Nous avons échangé avec l’autorité provinciale. En attendant la commission qui travaille sur le dossier de Mayangose, les activités d’exploitation de bois et du charbon sont suspendues. Mais les activités champêtres doivent continuer en attendant d’autres mesures », a-t-il déclaré.
La crise est née de la destruction de plus de 20 hectares de champs de cultivateurs sur l’axe Beni-Kasindi par des éco-gardes de l’ICCN. Ce geste avait déclenché la colère des habitants, certains parlant même d’un « deuxième massacre » dans cette région meurtrie par les violences récurrentes.
D’après l’autorité coutumière, la suspension des activités forestières doit contribuer à désamorcer le conflit et à prévenir de nouvelles escalades entre les populations locales et les gardiens du parc.
Jonas TSHIPADI
Selon le Mwami Atsu Taibo Alphonse, chef des villages Bapakombe-Bakondo, qui s’est exprimé mardi 30 septembre devant la presse, cette décision a un caractère provisoire :
« Nous avons échangé avec l’autorité provinciale. En attendant la commission qui travaille sur le dossier de Mayangose, les activités d’exploitation de bois et du charbon sont suspendues. Mais les activités champêtres doivent continuer en attendant d’autres mesures », a-t-il déclaré.
La crise est née de la destruction de plus de 20 hectares de champs de cultivateurs sur l’axe Beni-Kasindi par des éco-gardes de l’ICCN. Ce geste avait déclenché la colère des habitants, certains parlant même d’un « deuxième massacre » dans cette région meurtrie par les violences récurrentes.
D’après l’autorité coutumière, la suspension des activités forestières doit contribuer à désamorcer le conflit et à prévenir de nouvelles escalades entre les populations locales et les gardiens du parc.
Jonas TSHIPADI
