
La province du Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, a enregistré depuis janvier 2025 plus de 17.000 cas de variole du singe, également connue sous le nom de Monkeypox. Selon les autorités sanitaires locales, 17.336 cas ont été notifiés à ce jour, dont 18 décès.
« 32 zones de santé sur les 34 que compte la province restent touchées », a indiqué le docteur Claude Bahizire, chargé de communication à la division provinciale de la santé au Sud-Kivu (DPS).
Jusqu’à la 38ᵉ semaine épidémiologique, 16.500 patients ont été déclarés guéris, tandis que d’autres poursuivent actuellement les soins, a précisé le Dr Bahizire. Il a également identifié les zones de santé de Miti-Murhesa, Nyangezi, Uvira et Nyantende comme les plus touchées par cette épidémie.
« Nous invitons la population au respect strict des mesures hygiéniques pour limiter la propagation de cette maladie », a-t-il insisté.
Les autorités sanitaires mettent en garde contre le risque d’une propagation rapide si les mesures préventives ne sont pas respectées. Le Dr Bahizire souligne que la survenue simultanée d’autres épidémies, comme la rougeole et le choléra, complique la gestion sanitaire et mobilise davantage de ressources pour assurer le suivi des malades et la sensibilisation des communautés locales.
La situation sanitaire dans la province reste préoccupante, d’autant que le Sud-Kivu est également confronté à des épidémies de rougeole et de choléra. Les autorités appellent donc à une vigilance accrue et à la sensibilisation des communautés locales.
Jonas TSHIPADI




