Le bras de fer entre le TP Mazembe et l’AS Vita Club prend une tournure de plus en plus tendue. Le club de Lubumbashi a officiellement saisi les autorités sportives nationales pour contester le transfert du joueur Marzouk Diakana Dianzenza, qu’il affirme avoir déjà sous contrat avant son enrôlement par les Dauphins Noirs.
Un contrat qui soulève la controverse
D’après la direction de Mazembe, Diakana était lié au club depuis plusieurs mois à travers un accord en bonne et due forme. Les dirigeants accusent Vita Club d’avoir violé le Règlement du Statut et du Transfert des Joueurs (RSTJ) en signant le joueur sans rupture préalable du contrat initial.
Le club précise avoir conclu une entente avec le FC Kasangulu, l’équipe d’origine du joueur, incluant le versement de 20 000 dollars américains sur les 25 000 USD convenus, ainsi qu’une prime de 5 000 USD directement versée à Diakana. Ces paiements auraient été validés par Mbudi Mbala Junior, fondateur du FC Kasangulu et tuteur du joueur, en présence du témoin Vicky Bisuesue.
Les demandes de Mazembe
Face à ce qu’il considère comme une atteinte à la régularité des transferts, le TP Mazembe réclame plusieurs mesures auprès de la FECOFA :
- La reconnaissance officielle de son contrat avec Marzouk Diakana ;
- L’annulation du document signé entre le joueur et l’AS Vita Club ;
- Et des sanctions disciplinaires contre les responsables impliqués.
Le club de Moïse Katumbi exige également une réparation morale et financière, estimant que l’affaire porte atteinte à son image et à l’équité sportive au sein du championnat congolais.
Un contexte de rivalité amplifié
Cette plainte intervient dans un climat déjà électrique entre les grandes équipes du pays. Outre Mazembe, plusieurs clubs — dont DCMP, MK et Étoile du Kivu — auraient également déposé des recours contre Vita Club dans ce même dossier, accentuant la pression sur le club kinois.
Ironiquement, pendant que les débats juridiques s’enflamment, Marzouk Diakana brille déjà sous les couleurs de Vita Club, enchaînant deux titres d’homme du match en seulement trois rencontres. De quoi envenimer davantage le dossier.
La question reste entière : la FECOFA tranchera-t-elle en faveur du respect des procédures ou de la continuité sportive ?
Affaire à suivre…
Henry Fiti, la rédaction de Congonet 24
