La Confédération africaine de football (CAF) a rendu publique la liste des officiels retenus pour le stage de préparation des arbitres en vue de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, prévue au Maroc. Au total, 33 arbitres centraux, 36 arbitres assistants et 11 arbitres dédiés à la VAR prendront part à cette phase de formation.
Toutefois, un détail n’est pas passé inaperçu : aucun arbitre guinéen ne figure sur la liste, une absence qui soulève plusieurs interrogations dans un pays reconnu pour sa tradition footballistique et la qualité de ses officiels.
Du côté des sélectionnés, plusieurs nations affichent une forte présence. L’Algérie, l’Égypte et le Maroc comptent parmi les mieux représentées, confirmant leur influence croissante dans le corps arbitral africain. Le Congo (RDC) sera représenté par Jean-Jacques Ndala Ngambo, un arbitre expérimenté déjà habitué aux compétitions de haut niveau.
Les 36 arbitres assistants viennent également d’horizons variés, incluant des pays comme le Bénin, le Cameroun, le Sénégal ou encore l’Afrique du Sud. Certains noms font leur entrée pour la première fois dans cette sélection, preuve que la CAF mise aussi sur le renouvellement générationnel et la formation de nouveaux talents pour garantir une meilleure qualité d’arbitrage sur le continent.
Enfin, le groupe des 11 arbitres VAR reflète la volonté de la CAF d’améliorer l’utilisation de la technologie lors des grands rendez-vous. Des experts venus d’Égypte, du Maroc, du Soudan ou du Zimbabwe auront la mission de garantir la transparence et l’équité lors des matchs.
Cette annonce met déjà en ébullition les discussions autour de la neutralité des choix opérés. L’exclusion de la Guinée, notamment, alimente les débats sur les critères de sélection et la représentativité régionale au sein de la CAF.
Et vous, pensez-vous que la Guinée aurait dû figurer parmi les pays représentés dans cette liste ? La CAF a-t-elle fait un choix juste ou discutable selon vous ?
À suivre de près alors que la CAN Maroc 2025 approche à grands pas.
Henry Fiti
