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RDC : Entre trahison, ambitions politiques et résilience nationale

Dans un contexte de tensions croissantes à l’est du pays, Laetitia Muadi de l’UNC dénonce une infiltration politique déguisée en rébellion. Elle accuse certains acteurs de viser des postes dans un gouvernement de transition, tout en saluant la stratégie du leadership congolais et appelant à l’unité nationale face aux manipulations.

Par notre rédaction – Congonet 24

Dans une déclaration vibrante et pleine de fermeté, Laetitia Muadi, membre influente de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, a dénoncé ce qu’elle considère comme une manœuvre politique déguisée en rébellion. Selon elle, plusieurs figures, mus par des intérêts personnels, auraient rejoint un mouvement rebelle non pas par conviction idéologique, mais dans l’unique but de se positionner pour de futurs postes dans un hypothétique gouvernement de transition.

« Ces individus espéraient profiter d’un coup d’État pour s’imposer dans la sphère dirigeante », affirme-t-elle.

Mais ce calcul politique aurait omis une variable majeure, la clairvoyance d’un leadership aguerri, un stratège chevronné qui a su feindre la défaite afin de mieux déjouer les plans de ses adversaires.

Le schéma d’infiltration semble avoir été bien rodé. Les institutions militaires, politiques et administratives auraient été la cible d’une opération d’influence souterraine, soutenue par une partie de la diaspora congolaise en quête de pouvoir. Certains se projetaient déjà dans les fonctions de ministres, de parlementaires ou à la tête de grandes directions nationales. Le plan devait se concrétiser avant avril, mais les événements n’ont pas suivi le script imaginé.

« Ce que beaucoup découvriront très bientôt, c’est qu’ils n’étaient que des instruments entre les mains d’un réseau de manipulateurs », prévient Muadi, dans un ton à la fois grave et déterminé.

Elle rejette par ailleurs l’idée que la République Démocratique du Congo négocierait en position de faiblesse.

« Bien au contraire, l’agresseur ploie sous le poids de sanctions internationales sévères. »

Pour elle, la RDC est en train de remporter cette bataille, non seulement sur le plan militaire, mais aussi diplomatique.

Dans un appel à la conscience nationale, elle conclut : « La victoire est déjà en marche. Trahir sa patrie est une faute impardonnable. »

Cette déclaration survient dans un contexte de tensions persistantes dans l’est du pays, alors que le gouvernement congolais multiplie les efforts pour rétablir l’autorité de l’État et contrer les ambitions de certains groupes armés mêlés à des agendas politiques cachés.

Patriotisme, stratégie politique et dénonciation de l’opportunisme : les mots de Laetitia Muadi résonnent comme un rappel que, dans les heures sombres, l’unité nationale reste la meilleure arme contre toutes les formes de trahison.

Henry Fiti

Journaliste et développeur congolais, fondateur de Congonet 24. Passionné par l’information et la technologie, je m’engage à offrir une actualité fiable et accessible.

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