L’Angola vient de créer la surprise dans le monde du football africain. Le pays a accepté de débourser près de 12 millions d’euros pour affronter l’Argentine de Lionel Messi le 14 novembre prochain. Un montant colossal qui fait jaser, mais qui s’inscrit dans une logique assumée : acheter de la visibilité internationale et capitaliser sur l’image du septuple Ballon d’Or.
Derrière cette décision, il y a une stratégie bien pensée. En affrontant le champion du monde en titre, l’Angola espère attirer l’attention des médias mondiaux, remplir son stade et séduire de nouveaux commanditaires. Ce type de match amical n’est plus simplement sportif : il devient un produit marketing à part entière. Le spectacle Messi attire les foules, fait exploser les prix des billets et hisse le prestige d’un pays sur la scène mondiale.
Mais cette initiative pose une question intéressante pour le reste du continent.
Et la République démocratique du Congo ?
Le pays pourrait-il, ou devrait-il, envisager une démarche similaire ?
Les avantages sont évidents : une telle rencontre offrirait une exposition internationale unique, permettrait aux joueurs congolais de se mesurer à l’élite mondiale, et donnerait un nouveau souffle à l’image du football national. Un match de prestige face à une grande nation ou à une icône comme Messi propulserait sans doute la RDC sous les projecteurs du monde entier.
Cependant, les contraintes économiques demeurent lourdes. Le budget limité de la FECOFA rend difficile un tel investissement, surtout quand le pays peine parfois à financer les stages, les déplacements ou encore le paiement des primes des joueurs. Entre ambition sportive et réalités budgétaires, le choix semble délicat.
Alors, faut-il oser investir massivement pour le prestige, ou rester prudent face aux contraintes économiques ?
Qu’en pensez-vous ? La RDC doit-elle, elle aussi, payer un jour pour affronter une grande nation comme l’Argentine de Messi ?
Affaire à suivre sur Congonet 24.
— Henry Fiti, la rédaction de Congonet 24
