
Une histoire aussi insolite que touchante secoue la presse française. Un homme de 69 ans, ancien pompier à la retraite, a récemment été interpellé après avoir braqué une supérette dans l’espoir de rejoindre son petit-fils incarcéré.
Selon les médias français, tout aurait commencé lorsqu’il a découvert, lors d’une visite au parloir, que son petit-fils avait été agressé par d’autres détenus. Le jeune homme présentait notamment une dent cassée, signe visible des violences subies. Bouleversé et impuissant, le grand-père aurait alors pris une décision désespérée : commettre un délit pour se faire incarcérer à son tour.
Munis d’une ancienne cagoule anti-feu et d’une carabine, il se serait introduit dans une petite épicerie locale. Sur place, il aurait exigé la caisse, emporté un morceau d’emmental et une bouteille de vin, avant d’être rapidement arrêté par les autorités.
Jugé pour vol avec arme, cet homme jusque-là sans casier judiciaire a écopé d’une peine de 15 mois de prison, dont 5 mois ferme aménageables. Ironie du sort : il ne sera pas placé dans le même établissement que son petit-fils, mais conserve néanmoins son droit de visite.
Cette affaire, à la fois dramatique et surréaliste, met en lumière la détresse émotionnelle que peuvent ressentir certains proches de détenus face à la violence carcérale. Entre amour familial et folie passagère, la frontière semble parfois bien mince.
Selon vous, ce grand-père mérite-t-il la compassion du public ou une sanction exemplaire pour son geste ?
Affaire à suivre…
Henry Fiti