Plus de 100 personnes ont été vaccinées contre le choléra dans la zone de santé de Lukolela, dans l’aire de santé d’Itumba, située dans la province de l’Équateur, à l’ouest de la République démocratique du Congo. L’initiative a été menée lors du lancement officiel de la campagne de vaccination, a indiqué un communiqué de l’Institut National de Santé Publique (INSP), parvenu à CONGONET 24.
« Sous la coordination de l’Institut national de santé publique (INSP), la zone de santé de Lukolela a procédé au lancement officiel de la campagne de vaccination contre le choléra, dans l’aire de santé d’Itumba, précisément au marché Mapesa, Au total 103 personnes ont été vaccinées symboliquement, dont 13 enfants, 66 femmes et 24 hommes », précise une dépêche de la cellule de communication de l’INSP.
Selon les autorités sanitaires, cette campagne vise à renforcer la protection des populations contre le choléra, une maladie souvent aggravée par le manque d’eau potable et d’infrastructures sanitaires adéquates. Les habitants de la zone de santé de Lukolela sont régulièrement exposés à des risques épidémiques, ce qui rend ces actions de prévention cruciales.
La vaccination reste un outil essentiel pour protéger nos populations contre le choléra. Combinée à l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, elle permettra de réduire durablement les risques d’épidémie », a déclaré le Médecin Chef de Zone de Lukolela, lors de la cérémonie.
Les équipes de vaccination se déplacent directement dans les lieux publics tels que les marchés et les centres de santé, afin de toucher un maximum de personnes. Cette approche permet également de sensibiliser la population aux mesures d’hygiène et aux pratiques sanitaires essentielles pour limiter la propagation de la maladie.
L’INSP souligne que la vaccination contre le choléra s’inscrit dans une stratégie nationale plus large de lutte contre les épidémies, qui inclut la surveillance épidémiologique, la sensibilisation communautaire et le renforcement des infrastructures sanitaires. Les autorités espèrent ainsi réduire significativement le nombre de cas dans les zones à risque.
Jonas TSHIPADI
