Un drame bouleversant s’est produit à Kamponde, dans le territoire de Dibaya, au Kasaï Central. Quatre femmes, occupées à leurs travaux champêtres, ont été sauvagement agressées et violées par des individus non identifiés venus du village voisin de Kalangala.
Selon l’organisation Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), les faits se seraient déroulés le week-end dernier. Les assaillants auraient attaqué les victimes en plein champ, les dépouillant également d’une somme estimée à 1 500 000 francs congolais. Un homme présent sur les lieux aurait été blessé avant que les agresseurs ne prennent la fuite.
Les victimes, profondément traumatisées, sont actuellement prises en charge dans un hôpital de Tshimbulu, où elles bénéficient de soins médicaux et d’un accompagnement psychosocial offert par la FMMDI.
La directrice générale de l’organisation, Nathalie Kambala, a fermement condamné ces violences qu’elle qualifie d’« inhumaines et insoutenables ». Elle a exhorté les autorités locales et judiciaires à ouvrir une enquête rigoureuse afin que les auteurs de ces actes soient identifiés et traduits en justice sans délai.
Au-delà de la dénonciation, FMMDI rappelle l’urgence de renforcer la sécurité dans les zones rurales, où de nombreuses femmes continuent de travailler dans la peur. Ces attaques répétées mettent en lumière la vulnérabilité des populations agricoles et la nécessité de mesures concrètes pour protéger leurs droits fondamentaux.
Face à ce drame, une question s’impose : que faut-il faire, selon vous, pour mettre fin à ces violences sexuelles dans les campagnes congolaises ?
Affaire à suivre…
Henry Fiti
