Kinshasa : le gouvernement envisage de mobiliser l’armée pour réduire les embouteillages
Le président Félix Tshisekedi a évoqué en Conseil des ministres la possibilité de mobiliser certaines unités de l’armée pour soutenir la police dans la gestion des embouteillages à Kinshasa, une mesure qui divise entre solution rapide et crainte de militarisation.

Lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, le président Félix Tshisekedi a soulevé une idée qui pourrait surprendre plus d’un : faire appel à certaines unités des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) afin d’appuyer la police dans la gestion du trafic routier à Kinshasa. Cette proposition vise à instaurer plus de discipline et de rigueur dans une capitale où les embouteillages deviennent un problème chronique.

La circulation à Kinshasa est depuis longtemps une source de frustration pour les habitants. Les routes saturées, le manque de respect du code de la route et la faible présence policière créent des blocages quotidiens. Dans ce contexte, l’idée de mobiliser l’armée cherche à offrir une réponse plus ferme et immédiate.
Cependant, une telle mesure soulève plusieurs questions. D’un côté, elle pourrait améliorer la fluidité et redonner confiance aux usagers de la route. De l’autre, elle fait craindre une militarisation de l’espace public et un risque de débordements. Certains observateurs suggèrent aussi que le problème devrait être abordé autrement, par exemple en renforçant la formation des policiers, en modernisant les infrastructures routières ou encore en encourageant les transports publics.
Le débat reste donc ouvert. Faut-il privilégier une solution rapide en intégrant l’armée dans la circulation, ou plutôt investir sur le long terme dans des alternatives plus durables?
Qu’en pensez-vous? Serait-ce une bonne idée de voir l’armée aux côtés de la police pour gérer le trafic à Kinshasa?
À suivre…