
Kinshasa fait face depuis quelques semaines à des accusations concernant la production de charcuteries prétendument fabriquées à partir d’animaux non comestibles, tels que les rats, lézards, chats ou chiens. Toutefois, ces allégations semblent désormais infondées, selon de nouvelles informations obtenues auprès de deux agents vétérinaires chargés de vérifier la conformité des aliments carnés.
Selon leurs témoignages, certaines personnes manipuleraient les inspections pour tirer profit financièrement des arrestations de présumés charcutiers. Parmi elles, un individu identifié sous le nom de « SAM », ancien charcutier, aurait proposé aux services vétérinaires d’inspecter les charcuteries, même conformes aux normes, dans le but de soutirer de l’argent. Lorsque ses demandes ont été refusées, il aurait fait appel à la police « PIR », surnommée « Kabaselé », pour procéder à des arrestations et partager les amendes avec les vétérinaires et lui-même.

Les agents vétérinaires indiquent également que « SAM » se serait tourné vers le service de l’environnement avec l’idée de créer de fausses vidéos montrant des saucisses fabriquées avec des préservatifs, dans le but de semer la panique. Cette stratégie aurait visé à forcer les charcutiers à coopérer par crainte d’être arrêtés et de subir les représailles de « SAM ».
Ces révélations soulèvent de sérieuses questions sur la manipulation des inspections et l’intégrité de certaines pratiques dans le secteur de la charcuterie à Kinshasa. Selon vous, quelles mesures devraient être mises en place pour protéger les professionnels respectueux des normes et éviter ce type d’abus ?
À suivre pour plus de détails sur cette affaire et les réactions des autorités.




