
À Kinshasa, l’Hôtel de Ville et le Gouvernement central ont tenu, jeudi 4 juillet 2025, une séance de travail consacrée à l’avancement des travaux de voirie dans la capitale.
Autour de la table, on retrouvait Israël Mutala, directeur de cabinet du gouverneur, et Alain Tshilungu, ministre provincial des Infrastructures et Travaux publics. La rencontre, dirigée par la Première ministre, s’est déroulée en présence de John Banza, ministre d’État des Infrastructures, et de la Task Force chargée du suivi des chantiers.
Les discussions ont porté principalement sur l’état des routes en béton armé et les solutions à mettre en place pour fluidifier la circulation dans une ville où les embouteillages demeurent un défi quotidien.
La cheffe du gouvernement a donné des consignes claires : intensifier le suivi des chantiers, accélérer l’exécution des travaux et lancer rapidement le dragage des confluents du fleuve afin de limiter les érosions. Elle a aussi annoncé le démarrage prochain des travaux sur la route de Matadi, jugée prioritaire pour soulager les usagers. De plus, elle a insisté sur un contrôle strict de la qualité des ouvrages par le Bureau Technique de Contrôle. Cette dynamique devrait, selon elle, s’étendre aux autres provinces engagées dans des projets similaires.
Aujourd’hui, Kinshasa dispose d’un réseau routier estimé à 4 000 km. Sur ce total, environ 1 000 km sont asphaltés ou bétonnés, mais près de 750 km se trouvent déjà dans un état de dégradation avancée. L’exécutif provincial, sous la direction du gouverneur Daniel Bumba Lubaki, ambitionne de réhabiliter 1 000 km et de construire un autre millier afin d’améliorer la mobilité des Kinois.

Ces efforts marquent une étape cruciale pour le désengorgement de la capitale et la modernisation de ses infrastructures. Mais la question demeure : ces promesses se traduiront-elles par des résultats concrets visibles pour les habitants ?
À suivre.