
Le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale a annoncé la suspension immédiate du service des urgences du Centre hospitalier HJ, situé à Limete. Cette décision intervient après un incident dramatique survenu dans la nuit du 7 au 8 septembre 2025.

Selon les informations officielles, une patiente, Madame Divine Kumasamba, aurait été privée de soins urgents faute de pouvoir s’acquitter d’une caution de 5 000 dollars américains exigée par l’établissement, et ce, malgré un acompte déjà versé. Faute de prise en charge, la malade est décédée, ce qui a provoqué l’indignation et conduit les autorités sanitaires à réagir.
Le secrétaire général à la Santé, sur instruction du ministre, a qualifié cette pratique d’inacceptable. Elle serait en contradiction avec les principes de partenariat liant les structures hospitalières au ministère, dans le cadre de la couverture santé universelle. En attendant les résultats d’une enquête ouverte par l’Inspection générale de la santé, les activités du service des urgences de l’hôpital HJ resteront suspendues « jusqu’à nouvel ordre ».
L’hôpital HJ, propriété de l’homme d’affaires indien Harish Jagtani, est réputé pour être l’un des établissements médicaux les plus coûteux de la capitale. Cette affaire soulève donc des questions sur l’accessibilité des soins dans certains hôpitaux privés de Kinshasa et met en lumière le défi persistant d’un accès équitable aux services de santé.
Et vous, pensez-vous que cette suspension servira réellement d’exemple pour les autres structures hospitalières qui imposent des frais jugés abusifs ?
À suivre…