
Réunis du 14 au 15 octobre à Nairobi, au Kenya, autour de l’ancien président Joseph Kabila, plusieurs figures politiques et de la société civile congolaises ont annoncé la création d’un nouveau cadre politique, le « Mouvement Sauvons la RDC », destiné à « mettre fin à la tyrannie » et à « restaurer la démocratie » en République démocratique du Congo.
Les participants à ce conclave, parmi lesquels Raymond Tshibanda, Matata Ponyo et Michel Mwika Banza, ont dressé un tableau jugé « alarmant » de la situation du pays. Ils ont dénoncé une « crise multiforme » marquée par des dérives politiques, économiques et sociales, accusant le pouvoir en place d’avoir violé la Constitution, restreint les libertés démocratiques et instrumentalisé la justice à des fins politiques.
Sous la conduite de Joseph Kabila, les délégués ont appelé à un dialogue inclusif et sincère, soutenu par la CENCO et l’ECC, afin de sortir de l’impasse actuelle. Ils ont rejeté tout « monologue politique » initié par le président Félix Tshisekedi et annoncé une offensive diplomatique pour mobiliser les pays africains et les partenaires extérieurs autour de la cause congolaise.
Rappelons que le 30 septembre 2025, la Haute Cour militaire de Kinshasa avait condamné Joseph Kabila à la peine de mort par contumace pour des faits de « trahison » et de « crimes de guerre », dont la complicité présumée avec le mouvement rebelle M23.
Richard Pasuanzambi