
Une formation de trois jours axée sur la préparation et la réponse aux urgences humanitaires s’est tenue à Uvira, dans la province du Sud-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo. L’activité a bénéficié aux staffs de l’Association des femmes pour la promotion et le développement endogène (AFPDE), apprend-on d’une dépêche de l’ACP.
Selon le docteur Timothée Tambwe, chef de projet au sein de cette organisation, cette session de renforcement des capacités s’inscrit dans le cadre du renforcement de la résilience du système de santé face aux crises humanitaires.
« Ces formations visent l’amélioration des connaissances des prestataires sur le renforcement des connaissances sur le Dispositif minimum d’urgence (DMU) en santé de la reproduction dans les situations de crise, un outil essentiel pour renforcer la résilience du système de santé et assurer la continuité des services vitaux en contexte humanitaire et le protocole national des VBG », a-t-il expliqué.
Le Dispositif minimum d’urgence (DMU) permet notamment d’assurer la continuité des services de santé de la reproduction lors des crises, tout en garantissant la protection et la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre (VBG).
Cette initiative s’inscrit dans les efforts de l’AFPDE visant à améliorer la qualité des interventions humanitaires dans les zones affectées par les conflits et les catastrophes naturelles, particulièrement dans la région d’Uvira souvent touchée par les inondations et les déplacements de population.
Jonas TSHIPADI




