OM : Les lourdes répercussions de la suspension de Pablo Longoria
Pablo Longoria, président de l'OM, a été suspendu pour 15 matchs après ses propos polémiques sur l’arbitrage. Cette sanction l’empêche d’accéder au terrain et aux vestiaires, et l’exclut du prochain Conseil d’Administration de la LFP, un moment clé pour les négociations des droits TV. Son absence représente un défi stratégique pour le club.
Sanctionné pour ses déclarations controversées sur l’arbitrage français, Pablo Longoria écope d’une suspension de 15 matchs, une décision aux conséquences significatives pour l’Olympique de Marseille.
Une sanction attendue mais aux impacts considérables
Ce mercredi, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a statué sur le cas de Pablo Longoria. Le président marseillais a été suspendu pour 15 rencontres après avoir employé le terme de « corruption » en critiquant l’arbitrage à l’issue de la défaite contre Auxerre (3-0). La LFP a justifié sa décision en s’appuyant sur trois critères majeurs : la gravité des propos, leur caractère exceptionnel, ainsi que l’historique disciplinaire du dirigeant, déjà sanctionné auparavant cette saison.
Alors que certains estimeront cette sanction justifiée, d’autres y verront une décision trop sévère. Toujours est-il que l’OM a pris acte de la mesure, sans réelle possibilité de recours. Ces derniers jours, plusieurs acteurs du football français, qu’il s’agisse des instances officielles, des médias ou même de la Ministre des Sports, avaient critiqué les déclarations de Longoria. Ce dernier, bien qu’ayant exprimé des regrets, semblait résigné à accepter cette suspension.
Un éloignement forcé dès ce week-end
Dès la prochaine rencontre entre l’OM et Nantes, Longoria devra se conformer aux restrictions imposées par sa sanction. Il pourra être présent en tribune présidentielle, mais n’aura pas accès au terrain, aux vestiaires ni aux espaces réservés aux arbitres. Cette mise à l’écart intervient alors que ses proches collaborateurs, Medhi Benatia et Fabrizio Ravanelli, sont eux aussi suspendus. Le club devra donc désigner un nouveau porte-parole pour représenter sa direction.
Une absence préjudiciable aux décisions stratégiques
Au-delà de son impact immédiat sur l’organisation des matchs, cette suspension a des répercussions institutionnelles. Bien qu’il occupe un poste de vice-président de la LFP, Longoria ne pourra pas siéger au prochain Conseil d’Administration de la Ligue prévu ce jeudi. Ce rendez-vous est pourtant crucial, notamment pour les négociations liées aux droits TV et au contentieux en cours avec DAZN. L’absence du président marseillais dans ces discussions clés prive l’OM d’un acteur influent, à un moment où les décisions prises pourraient impacter directement l’avenir du club.
Cette mise à l’écart marque donc un tournant délicat pour Pablo Longoria et l’Olympique de Marseille, qui devront composer sans leur dirigeant en première ligne pour les semaines à venir.
