L’international congolais Yannick Bolasie a exprimé publiquement son incompréhension face à son absence prolongée dans les rangs des Léopards de la RDC. Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, l’attaquant de 35 ans a partagé sa déception tout en réaffirmant son attachement au maillot national.
Une fidélité jamais reniée
Bolasie a rappelé qu’il avait choisi de défendre les couleurs de la République Démocratique du Congo à une époque où peu de joueurs privilégiaient les sélections africaines face à la perspective de représenter une nation européenne.
« Je n’ai jamais hésité à répondre présent pour mon pays. Mon choix a toujours été dicté par le cœur et la loyauté », a-t-il souligné.
Des performances toujours solides
Malgré son âge, l’attaquant continue d’afficher des statistiques honorables. Cette saison au Brésil, dans un championnat considéré comme l’un des plus compétitifs au monde, il a inscrit huit buts et délivré quatre passes décisives. Bolasie a rappelé que de nombreux joueurs évoluant dans cette même ligue sont régulièrement appelés en sélection par des nations telles que le Brésil, les Pays-Bas, l’Argentine ou encore la Colombie.
Un rêve intact
L’ancien joueur d’Everton affirme ne pas comprendre pourquoi son nom n’apparaît plus dans les listes de sélectionneurs successifs.
« Si j’évoluais dans un championnat de moindre niveau, je pourrais comprendre. Mais je continue à donner le meilleur de moi-même et je n’ai jamais cessé d’aimer mon pays. Mon rêve de rejouer pour la RDC reste intact », a-t-il déclaré.
Pour Bolasie, porter de nouveau le maillot des Léopards représente bien plus qu’un objectif sportif : c’est un engagement de cœur et une fierté nationale qu’il souhaite revivre.
Et maintenant ?
La sortie médiatique de Yannick Bolasie relance le débat autour de la gestion des sélections en RDC. Faut-il accorder une nouvelle chance au vétéran, en reconnaissance de son expérience et de son engagement, ou tourner définitivement la page pour préparer l’avenir avec une nouvelle génération ?
Message Complet de Yannick Yala Bolasie :
Tout au long de ma carrière, j’ai joué dans les 5 ou 6 meilleures ligues du monde, lorsque je jouais semaine après semaine en Premier League et que je jouais au plus haut niveau, le respect que j’avais pour la RD Congo, mon pays, était le plus élevé, je n’ai jamais réfléchi à deux fois ni fait attendre le pays, à une époque où personne ne choisissait les pays africains plutôt que de jouer pour un pays européen potentiel, j’ai donné ma loyauté car c’était mon cœur, à l’âge de 35 ans, j’ai marqué 8 buts et 4 passes décisives dans l’une des ligues les plus compétitives du monde, une ligue où tout le monde vient acquérir des talents et ils sont achetés pour des millions d’euros, un pays où les joueurs qui jouent ici sont sélectionnés pour le Brésil, les Pays-Bas, l’Argentine, la Colombie, le Danemark, le Paraguay et bien d’autres, je ne suis pas quelqu’un qui se fait des illusions et qui ne comprend pas mon âge, ma carrière a été fantastique et mon travail acharné a été béni par Dieu ! J’ai été mis à l’épreuve à maintes reprises, mais il m’a toujours donné la force. À 36 ans, je joue pour Cruzeiro, l’une des meilleures équipes du Brésil. Mon expérience et mon amour pour mon pays sont des choses que j’ai toujours voulu transmettre aux joueurs et à la prochaine génération. Aujourd’hui, je parle parce que je me suis réveillé avec une pensée : pourquoi tout à coup, il n’y avait plus aucune chance ? Si j’avais joué à un niveau inférieur, je comprendrais cela, mais j’aimerai toujours mon pays et tous ceux qui m’ont toujours soutenu. Mon rêve de jouer pour mon pays ne s’évanouira jamais. Je continuerai à repousser mes limites pour porter à nouveau ce maillot, avec amour pour toujours », Yannick Yala Bolasie.
Qu’en pensez-vous ? Yannick Bolasie mérite-t-il encore une place chez les Léopards ?
Dossier à suivre.
Proposé par Henry Fiti Mbenza
