RDC : 17 universités autorisées à former des médecins

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a publié, dans un communiqué daté du 16 août et rendu public le 18 du même mois, la liste officielle des établissements universitaires habilités à assurer la formation des futurs médecins en République démocratique du Congo. Au total, dix-sept universités ont obtenu l’accréditation de leurs facultés de médecine.

Cette décision est le fruit d’un processus d’évaluation mené en décembre 2024, suivi d’une série de délibérations en janvier 2025. L’objectif était de vérifier la capacité réelle des institutions à dispenser un enseignement médical conforme aux standards requis, dans un contexte où la prolifération de facultés non viables suscitait de vives inquiétudes.

Dispense du test préalable

Les diplômés issus de ces universités accréditées bénéficient d’une dérogation : ils ne seront pas soumis, jusqu’à nouvel ordre, au Test préalable à l’inscription au Tableau de l’Ordre des Médecins (TOM), une étape habituellement obligatoire pour valider leur entrée dans la profession.

La liste des institutions retenues

Parmi les établissements autorisés figurent l’Université de Kinshasa, l’Université de Lubumbashi, l’Université Catholique du Graben, l’Université de Kisangani, l’Université Évangélique d’Afrique, l’Université Notre-Dame du Kasayi, l’Université Catholique de Bukavu, l’Université Officielle de Mbuji-Mayi, l’Université de Bukavu, l’Université de Goma, l’Université Libre des Pays des Grands Lacs, l’Université de Kindu, l’Université Protestante au Congo, l’Université d’Uélé, l’Université de Mbuji-Mayi, l’Université de Kikwit ainsi que l’Université Notre-Dame de Tshumbe.

Un enjeu de santé publique

En limitant la formation médicale à ces institutions, le CNOM cherche à renforcer la qualité de l’enseignement, à éviter la multiplication de diplômes contestés et à garantir que les futurs médecins disposent de compétences solides. Cette mesure vise également à protéger la population congolaise, en s’assurant que les praticiens appelés à intégrer le système de santé répondent aux normes professionnelles attendues.

Le Conseil précise que seules les facultés ayant atteint le niveau de diplomation sont concernées par cette accréditation. D’autres universités pourraient rejoindre la liste à l’avenir, à condition de satisfaire aux critères de viabilité académique et technique établis par les instances compétentes.