
Ce lundi 4 août 2025, le ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté (EDUNC) a vigoureusement réfuté les accusations de falsification et de négligence dans la correction des copies de l’Examen d’État (EXETAT) 2025. Dans un communiqué transmis à la presse, la Direction de la communication dénonce une campagne de désinformation visant à ternir l’image des efforts fournis et à discréditer la publication anticipée des résultats.
Des innovations technologiques pour plus de rigueur
Le ministère justifie la célérité de la publication des résultats par l’intégration de technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle. Les copies ont été numérisées à l’aide de scanners ultra-performants, capables de traiter jusqu’à 160 items par minute — une avancée majeure par rapport aux 16 items/minute des années précédentes.
Cette automatisation a permis non seulement d’accélérer le processus de correction, mais également de garantir une meilleure objectivité et une évaluation de qualité.
Correction décentralisée et introduction du e-diplôme
Parmi les autres innovations mises en avant, le ministère souligne la décentralisation des centres de correction, une mesure stratégique visant à favoriser l’équité et la transparence. Par ailleurs, l’introduction du diplôme électronique (e-diplôme) permettra aux lauréats d’accéder plus facilement à leurs attestations, simplifiant les démarches administratives et réduisant les risques de fraude.
Des résultats publiés progressivement
L’Inspection générale de l’EDUNC précise que la publication des résultats se fait progressivement sur l’ensemble du territoire. À ce jour, les provinces de Kinshasa Mont-Amba et du Kasaï-Oriental 1 ont déjà annoncé les résultats des meilleurs lauréats.
Une session tournée vers l’innovation
Avec plus d’un million de candidats, l’édition 2025 de l’EXETAT est présentée par le ministère comme une session de rupture, marquée par l’innovation, la rigueur et la transparence.
Christian Matondo