Le mardi 19 août, le parti d’opposition Ensemble pour la République, dirigé par Moïse Katumbi, a été convoqué au ministère de l’Intérieur par le vice-Premier ministre Jacquemain Shabani. Cette convocation intervient après la publication d’un rapport des Nations Unies qui évoque des liens possibles entre Moïse Katumbi et le groupe rebelle M23-AFC, actif dans l’Est de la RDC. Le rapport, daté du 3 juillet 2025, a été largement diffusé et a provoqué de nombreuses réactions dans le pays.
Devant le vice-Premier ministre, les responsables du parti ont rejeté ces accusations. Ils ont expliqué qu’ils n’avaient jamais vu ce rapport auparavant et qu’ils étaient surpris par la gravité des informations qu’il contenait. Selon eux, il est important de prendre le temps de bien comprendre les accusations avant de répondre officiellement.
Le ministre Jacquemain Shabani a accepté de donner ce délai, permettant au parti d’opposition de préparer une réponse formelle. Cette démarche vise à clarifier la situation et à éviter toute décision hâtive qui pourrait aggraver les tensions politiques. Les responsables du parti ont promis de fournir des explications détaillées dans les prochains jours.
Cette affaire montre que la politique en RDC reste très tendue. Les partis d’opposition dénoncent régulièrement des pressions du pouvoir et des accusations graves qui peuvent nuire à leur image. Les révélations du rapport de l’ONU ajoutent un nouveau chapitre à ces tensions et attirent l’attention de la communauté internationale.
Enfin, cette situation pourrait avoir des conséquences sur la sécurité et la stabilité du pays. Si les accusations étaient confirmées, elles pourraient changer l’équilibre politique et créer des débats importants sur le rôle des acteurs politiques et des groupes armés dans l’Est de la RDC. Pour l’instant, le pays suit de près les réactions d’Ensemble pour la République et attend la suite des événements.
