
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) affirment détenir des informations vérifiées faisant état d’un projet de massacres ciblant les communautés Banyamulenge à Minembwe, dans la province du Sud-Kivu. Dans un communiqué officiel parvenu à la rédaction ce samedi, l’armée congolaise pointe du doigt le groupe armé Thirwaneho, en collusion présumée avec le mouvement rebelle burundais Red Tabara, tous deux actifs dans la région.

Cette mise en garde des FARDC intervient en réaction à une déclaration publiée le 25 juillet par le groupe Thirwaneho, qui évoquait une prétendue infiltration des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), formées et équipées au Burundi, avec l’objectif d’exterminer les Banyamulenge.
Pour les autorités militaires congolaises, ces accusations relèvent d’une manœuvre de diversion visant à manipuler l’opinion publique et à saper les efforts diplomatiques en cours, notamment les engagements pris dans le cadre des accords de Washington et des principes de paix de Doha.
Face à cette menace présumée, les FARDC condamnent fermement ce qu’elles qualifient de velléités criminelles et réitèrent leur engagement à protéger les populations civiles contre toute tentative de déstabilisation.
EXAUCE KAMANGU