RDC : prolongation de la suspension d’exportation du cobalt et mise en place de quotas
La RDC prolonge la suspension d’exportation du cobalt et introduit des quotas pour mieux contrôler ses ressources. Une stratégie pour protéger ses intérêts, maximiser les bénéfices et assurer une exploitation durable.
La République démocratique du Congo a choisi de maintenir la suspension des exportations de cobalt, un minerai au cœur des technologies de demain. L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Mines et Substances (ARECOMS) a confirmé la décision le 21 septembre 2025. En parallèle, le pays instaure désormais un système de quotas afin de mieux encadrer les volumes destinés au marché international.

Cette mesure ne tombe pas au hasard. D’abord, elle vise à renforcer la protection des intérêts nationaux dans un contexte où la demande mondiale en cobalt ne cesse de croître. Ensuite, elle cherche à garantir que les retombées économiques profitent davantage au pays. Pour Kinshasa, il s’agit aussi de valoriser pleinement la position stratégique de la RDC dans la chaîne d’approvisionnement des batteries pour véhicules électriques et autres technologies vertes.
De plus, le gouvernement insiste sur l’importance d’une exploitation durable. Le contrôle accru sur les exportations devrait non seulement limiter les dérives environnementales, mais aussi améliorer les conditions sociales liées à l’exploitation minière. Ainsi, la RDC espère conjuguer développement économique et responsabilité.
Cette décision envoie un signal fort : le pays entend assumer un rôle central et mieux négocié dans l’économie mondiale des métaux stratégiques. Reste maintenant à savoir comment cette politique sera accueillie par les partenaires étrangers et les grandes entreprises dépendantes du cobalt congolais.
Qu’en pensez-vous? Est-ce une stratégie efficace pour permettre à la RDC de mieux tirer profit de ses ressources naturelles, ou cela risque-t-il de créer des tensions avec ses partenaires économiques?
À suivre…