
Dans la nuit du 31 août, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont mené une opération militaire qui a conduit à l’arrestation d’au moins sept miliciens Mobondo au village Au Revoir, situé sur la Route nationale 17, en territoire de Kwamouth (province du Kongo-Central).
Selon des sources militaires, les assaillants venaient tout juste de commettre un braquage ciblant un camion en provenance de Kinshasa et en direction du village Twa. Les passagers auraient été séquestrés, torturés et dépouillés de leurs biens, dont plusieurs téléphones portables. Lors de l’opération, les FARDC ont également récupéré cinq armes de guerre, dont un fusil d’assaut AK-47.
Le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des opérations Ngemba, a expliqué qu’une patrouille de combat avait été immédiatement déployée depuis le village de Kinsele afin de sécuriser la zone et poursuivre la traque des autres éléments armés encore actifs.
De son côté, l’état-major a rappelé aux soldats engagés l’importance de respecter leur mission première : protéger la population et le territoire national, tout en s’abstenant de toute ingérence dans les conflits intercommunautaires locaux.
Le commandement des opérations Ngemba insiste sur la nécessité d’un désarmement rapide des ex-combattants Mobondo. Selon lui, leur présence dans les villages représente une menace persistante pour la sécurité civile et compromet les efforts de stabilisation dans la région.
Face à cette situation, pensez-vous que ces arrestations contribueront réellement à ramener la paix durablement à Kwamouth et dans le Kongo-Central?
À suivre attentivement.