
Le Vice-Premier Ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, a présidé, ce mardi 15 juillet 2025, une séance de présentation architecturale du futur aéroport international de N’djili, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Cette présentation, réalisée par l’entreprise américaine Skidmore, Owings & Merrill (SOM) en collaboration avec la société Infrarose, s’est déroulée en présence du Ministre des Finances, Doudou Fwamba, de la Ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, de la Ministre de la Culture, Yolande Elebe, ainsi que de l’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn.
La ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, a insisté sur la portée politique de ce projet, soulignant qu’il dépasse largement les intérêts liés aux ressources naturelles. Cette démarche traduit une volonté de renforcer les liens économiques et diplomatiques avec les États-Unis, au-delà des traditionnelles préoccupations liées aux minerais.
Elle a indiqué que la mise en service du nouvel aéroport international de N’djili est prévue pour le premier trimestre 2028. À l’en croire, cette infrastructure permettra de doter la capitale d’une plateforme aéroportuaire moderne, conforme aux standards internationaux.
« Ça sera un projet emblématique qui nous montrera comment imaginer le partenariat étroit entre la RDC et les États-Unis d’Amérique, qui va bien au-delà des clichés. Cet aéroport va nous donner beaucoup d’inspiration sur ce que ces deux pays peuvent faire », a expliqué Thérèse Kayikwamba.
Il sied de noter que le coût de ce projet est estimé à 500 millions USD. D’après le ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, cet aéroport va s’étendre sur plus ou moins 43 000 mètres carrés, avec des passerelles, deux niveaux, une nouvelle piste parallèle à celle existante, la réfection de la piste actuelle, un nouveau tarmac, un nouveau parking et une nouvelle aérogare.
Ce projet d’envergure s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement congolais de moderniser des infrastructures de transports.
Au-delà de son rôle symbolique, cette initiative illustre une évolution dans la manière dont la RDC envisage ses partenariats internationaux, en cherchant à équilibrer ses relations entre puissances traditionnelles et nouveaux acteurs économiques. Dans un contexte où les flux commerciaux et humains se multiplient, disposer d’un aéroport capable d’absorber cette croissance et de garantir la sécurité représente un élément fondamental pour le développement économique durable du pays.
Jonas TSHIPADI