Un nouveau programme de santé publique, baptisé SAFEStart+, a été officiellement lancé mercredi 8 octobre à Kinshasa. Ce projet vise à éliminer la transmission de la mère à l’enfant du VIH, de la syphilis et de l’hépatite B, tout en intégrant la réponse au mpox dans sa version élargie, SAFEStart+ Extended.
Selon ses initiateurs, « ce projet propose une approche intégrée centrée sur la famille et portée par les communautés, en renforçant les services de santé maternelle et infantile à travers 20 sites pilotes dans les provinces de Kinshasa, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Tanganyika ».
Le pilotage du programme est confié à l’ONG internationale PATH, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le financement est assuré par Unitaid, une agence mondiale spécialisée dans l’accélération de l’accès à de nouveaux traitements, diagnostics et outils de prévention contre le VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
Au-delà de la mise en œuvre technique, les partenaires soulignent que l’initiative met un accent particulier sur la sensibilisation des communautés locales et la formation du personnel soignant. Cette approche vise à garantir une meilleure adhésion des familles aux services de dépistage, de prévention et de traitement, afin de briser le cycle de transmission de ces maladies de génération en génération.
Jonas TSHIPADI
