Le 3 octobre dernier, un geste hautement symbolique a marqué un nouveau chapitre dans la coopération entre la République Démocratique du Congo et la Chine. Le gouvernement chinois a officiellement remis à la RDC son ancien bâtiment d’ambassade, situé sur l’avenue des Aviateurs, dans la commune huppée de Gombe. Ce bien a été cédé au Ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, une initiative saluée comme un signe fort de partenariat durable.
La cérémonie de remise a été présidée par le ministre des Infrastructures et Travaux publics, John Banza, qui représentait le gouvernement congolais. Dès la réception du bâtiment, les autorités ont confirmé sa réaffectation immédiate au domaine éducatif. Il deviendra le siège de l’Inspection générale de l’Éducation et du Secrétariat général du ministère, deux institutions clés dans la gestion et le suivi du système éducatif national.
Prenant la parole, le ministre John Banza a tenu à rendre hommage à l’engagement du Président Félix Tshisekedi, qu’il a décrit comme un « moteur du renforcement du système éducatif congolais ». Selon lui, cette initiative illustre la volonté du chef de l’État de moderniser les infrastructures scolaires et de valoriser les institutions éducatives pour offrir aux élèves congolais un environnement d’apprentissage plus digne et plus efficace.
De son côté, l’ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin, a qualifié cette remise de « fête multipartite », mettant en avant l’importance de ce transfert dans le cadre du partenariat stratégique sino-congolais. Il a souligné que cette action concrète témoigne d’une coopération basée sur la confiance mutuelle et le développement partagé, notamment dans des domaines essentiels comme l’éducation.
Ce don ne se limite pas à un simple transfert immobilier. Il symbolise un renouveau dans les relations bilatérales entre Kinshasa et Pékin, avec une attention particulière portée au développement éducatif et institutionnel du pays. En renforçant les capacités du ministère, cette initiative pourrait avoir des répercussions positives sur la gouvernance du système éducatif congolais.
Henry Fiti Mbenza
