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Elon Musk appelle à la suppression d’agences gouvernementales pour réformer l’administration américaine

Elon Musk propose une suppression massive d’agences fédérales pour réduire la bureaucratie aux États-Unis. Soutenu par Donald Trump, il compare cette réforme à la restructuration de Twitter et critique l’inefficacité de certaines institutions, notamment l’USAID.

Elon Musk a récemment plaidé pour une refonte radicale du gouvernement américain, affirmant que la suppression pure et simple de certaines agences fédérales était nécessaire pour atteindre les objectifs de réduction de la bureaucratie fixés par l’administration Trump.

Intervenant par visioconférence lors du World Governments Summit à Dubaï, Musk a comparé l’administration publique à une mauvaise herbe qui repousse si ses racines ne sont pas complètement arrachées.

« Il ne suffit pas de laisser certaines agences de côté, il faut en supprimer entièrement », a-t-il insisté.

Cette déclaration intervient alors que Musk joue un rôle central dans le programme de réforme gouvernementale, à travers son Department of Government Efficiency (DOGE), une initiative soutenue par Donald Trump. Son action a déjà provoqué de nombreuses controverses, notamment en menaçant de vastes licenciements, en demandant la fermeture de plusieurs agences et en réclamant un accès élargi aux bases de données gouvernementales sensibles.

Une vision de l’État minimaliste

Musk s’interroge sur le nombre réel d’agences nécessaires pour faire fonctionner un pays comme les États-Unis.

« A-t-on vraiment besoin de 450 agences fédérales ? 99 suffiraient largement », a-t-il lancé, critiquant une administration qu’il juge inefficace et excessive.

Parmi les institutions particulièrement ciblées, la United States Agency for International Development (USAID), chargée de l’aide au développement international, a été l’objet de critiques acerbes de la part du milliardaire.

« Quelle démocratie ont-ils réellement instaurée ces derniers temps ? Pas grand-chose, à mon avis », a-t-il ironisé.

Musk a également défendu le programme de départ volontaire des fonctionnaires mis en place par l’administration Trump. Ce plan, surnommé « Fork in the Road », permet aux employés fédéraux de choisir de partir tout en bénéficiant de certains avantages, notamment la possibilité de travailler jusqu’en septembre ou de cumuler d’autres emplois. Selon la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, 75 000 fonctionnaires auraient déjà accepté cette offre.

Une approche inspirée du monde des affaires

Comparant la gestion du gouvernement à celle d’une entreprise, Musk a établi un parallèle entre son travail de restructuration de l’État et celui mené au sein de Twitter (désormais X), qu’il a acquis en 2022 pour 44 milliards de dollars. Il a rappelé avoir réduit les effectifs de l’entreprise de 80 % tout en améliorant ses fonctionnalités et ses performances.

« C’est une restructuration d’entreprise, mais à une échelle bien plus grande », a-t-il affirmé, laissant entendre que des mesures similaires pourraient être appliquées à l’ensemble de l’administration américaine.

Alors que ces déclarations suscitent de vifs débats, elles illustrent la volonté de Musk d’influencer directement la politique américaine, en s’appuyant sur des méthodes inspirées du secteur privé pour remodeler l’État fédéral.

Henry Fiti

Journaliste et développeur congolais, fondateur de Congonet 24. Passionné par l’information et la technologie, je m’engage à offrir une actualité fiable et accessible.

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